16 juillet 2009
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20:56
LUNDI 29 JUIN
Nous replions la tente définitivement pour ces vacances ce matin, La Canée nous attend pour trois nuits que nous avons réservées en pension. Un dernier jus de fruits au Lotos, une fois n'est pas coutume, où la compétitoin de plongée en apnée bat son plein. Les compétiteurs se préparent sur la plage face à nous et sont amenés par petites vagues de zodiac sur la plate forme que nous voyons au large. Cette discipline nous fascine, comment est il possible de descendre comme ça, avec une bouffée d'air dans ses poumons, pour voir ce qu'il y a en dessous...
Nous suivons la route sur la côte ouest que nous trouvons moins belle et moins intéressante que tout ce que nous avons pu voir jusque là. Nous passons devant le monastère de Hrissoskalitissa occupé par deux prêtres et un moine seulement.
Et la route avance, nous retrouvons le charme qui se cache dans les petis villages un peu plus à l'abri dans les terres.
Nous suivons la route sur la côte ouest que nous trouvons moins belle et moins intéressante que tout ce que nous avons pu voir jusque là. Nous passons devant le monastère de Hrissoskalitissa occupé par deux prêtres et un moine seulement.
Et la route avance, nous retrouvons le charme qui se cache dans les petis villages un peu plus à l'abri dans les terres.
Nous nous arrêtons sur la plage de Phalasarna, réputée pour son sable fin, chose assez rare ici puisque toutes les plages sont recouvertes de galets. La plage est belle, de sable, mais polluée, des sacs de chips flottant sur l'eau et du goudron dans lequel j'ai eu la bonne idée de marcher... Heureusement, l'huile d'olive ne nous manque pas, je m'en badigeonne les pieds pour enlever cette mélasse poisseuse.
Un peu plus loin sur notre route, nous faisons une halte sur la péninsule de Rodopou. Une petite route monte jusqu'au monastère de Gonias, après Kolimvari. Le monastère abrite un jardin magnifique, arrosé avec soin au moment de notre arrivée. Les murs de pierre ocre renferment un peu de fraîcheur amenée par la mer que l'on aperçoit d'ici. Nous continuons jusqu'au village d' Afrata et de sa plage minuscule, paradisiaque, cachée derrière les dernières maisons en contre bas. Nous décidons de nous arrêter un peu avant de gagner La Canée.
Arrivée à Hania, la Canée, après l'effervescence étourdissante de Platanias, énorme station balnéaire où fourmillent les scooters, les vélos, les voitures et les vacanciers dans des rues bordées de magasins, restaurants, complexes hôteliers, bars et boîtes de nuit. Quelques bouchons, beaucoup de circulation, feux de signalisation, nous n'avions pas vu ça depuis 10 jours...
Un peu plus loin sur notre route, nous faisons une halte sur la péninsule de Rodopou. Une petite route monte jusqu'au monastère de Gonias, après Kolimvari. Le monastère abrite un jardin magnifique, arrosé avec soin au moment de notre arrivée. Les murs de pierre ocre renferment un peu de fraîcheur amenée par la mer que l'on aperçoit d'ici. Nous continuons jusqu'au village d' Afrata et de sa plage minuscule, paradisiaque, cachée derrière les dernières maisons en contre bas. Nous décidons de nous arrêter un peu avant de gagner La Canée.
Arrivée à Hania, la Canée, après l'effervescence étourdissante de Platanias, énorme station balnéaire où fourmillent les scooters, les vélos, les voitures et les vacanciers dans des rues bordées de magasins, restaurants, complexes hôteliers, bars et boîtes de nuit. Quelques bouchons, beaucoup de circulation, feux de signalisation, nous n'avions pas vu ça depuis 10 jours...
La Canée et ses clochers-minarets...
Enfin, nous trouvons notre pension, qui, coup de chance énorme, est au coeur de la vieille ville, dans la rue la plus prisée... C'est un havre de tranquilité habillée de douces persiennes de bois bleu qui laissent passer les rayons du soleil pour illuminer les murs blancs, le vieux parquet couleur ébène et les tâpisseries crêtoises aux tons chatoyants de rouge.
De nouveau, nous nous retrouvons chambre 6... avec un petit balcon qui laisse deviner la mer. Le ciel est un ballet d'hirondelles qui virevoltent parmi les toits des vieilles maisons.
De nouveau, nous nous retrouvons chambre 6... avec un petit balcon qui laisse deviner la mer. Le ciel est un ballet d'hirondelles qui virevoltent parmi les toits des vieilles maisons.
Nous rencontrons enfin la dame avec qui nous n'avions eu que des contacts par internet pour réserver la chambre. Nous lui lançons quelques mots de grecs quand nous apprenons qu'elle est écossaise et qu'elle s'est installée ici il y a quelques années. La conversation devient bien plus simple à mener... Elle est adorable et n'en revient pas de tout le chemin que nous avons parcouru en deux semaines. "La plupart des endroits où vous êtes allés, je n'y ai jamais mis les pieds !!" Bref, chose amusante, elle nous demande les coins que nous avons préférés pour aller y faire un tour... "Mais vous allez pouvoir écrire un livre avec tout ça !"
Nous avons deux jours et trois nuits à passer ici, dans cette ville où la vie semble douce, parmi toutes ces vieilles bâtisses, ces dédales et ces labyrinthe de ruelles étroites et colorées.
Pour notre première soirée, nous décidons de flâner à la recherche d'un restaurant, chose qui ne manque absolument pas ici. Partout, nous sommes alpagués pour venir goûter le meilleur poisson frais de toute la Canée, ici l'apéritif du patron vous sera offert, là, nous vous garantissons une soirée romantique comme à Paris, les arguments les plus variés et inattendus pleuvent sur nous, nous déclinons à chaque fois, jusqu'à arriver chez Hani ( To Xani ) où nous nous laissons entraîner jusque dans une ruelle à l'écart de cette agitation nocturne. C'est là, dans une vaisselle en terre cuite colorée de jolies fresques que nous savourons des beignets de tranches d'aubergine et des escargots cuits dans l'huile d'olives et parfumés de branches de romarin. Un délice...
Promenade nocturne pour découvrir un peu cette ville qui nous livrera demain ses secrets... Je sais que Chania nous attend, et je me languis demain de flâner en plein jour dans ses rues, de découvrir et de goûter à son atmopshère, de me sentir inconnue dans cette agitation, de ne rien comprendre à tout ce qui ce dit autour de moi, de me perdre... A demain donc.
MARDI 30 JUIN
Lever tôt ce matin pour profiter de la fraîche volupté du matin. Petit déjeuner sur le port avec encore une fois, un délicieux yaourt au lait de brebis sucré au miel... Je le dévore littéralement. Longue balade dans les rues tant que la calme y règne encore pour quelques heures, les habitants profitent eux aussi de cette tranquilité qui leur sera volée dans quelques heures au moment de la métamorphose des rues en bazar à touristes.
La Canée, Hania la douce. Les turcs, les byzantins et les vénitiens l'ont tour à tour rêvée, approchée, apprivoisée, tous l'ont aimée, y laissant leur empreinte. Les turcs ont rajouté des minarets aux églises orthodoxes, les vénitiens ont rythmé le port par la construction d'entrepôts, les byzantins y ont érigé des palais. Hania est un écrin de douceur suave, de charme séduisant et languissant, de beauté à découvrir aux heures les plus matinales. Ces instants où les hirondelles jouent avec les flèches des minarets, où les bougainvilliers boivent délicatement l'eau sur leurs pétales, ces moments où les balcons, les persiennes, les volets et les fenêtres sont ouverts pour laisser passer la brise marine dans les maisons, ces heures où les rues résonnent des conversations de tous les jours entre voisins.
Le quartier turc est un dédale compliqué de ruelles abritant de beaux jardins exotiques, des murs jaunes aux portes bleues, et aussi les ruines des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Les habitants de la ville ont su tirer "profit" de ces vestiges en y établissant des jardins, des terrasses pour les restaurants, les chats des terrains de chasse et de sieste, couvrant l'ensemble de nostalgie.
Partout des petites chapelles que nous parcourons comme les pages d'un livre. Elles sont toutes couvertes de bougies et d'icônes.
Le port est fermé par un phare de pierre blanche qui se pare d'une lumière dorée le soir tombé.
Ce jour là, nous passerons notre temps à battre le pavé nonchalamment, allant d'un bout du port à l'autre, du quartier turc au quartier de la vieille ville, saluant les gens devant leurs maisons, nous arrêtant admirer l'architecture du marché en forme de croix carrée, pour finalement aller prendre un peu de repos dans notre chambre pour une sieste.
MARDI 30 JUIN
Lever tôt ce matin pour profiter de la fraîche volupté du matin. Petit déjeuner sur le port avec encore une fois, un délicieux yaourt au lait de brebis sucré au miel... Je le dévore littéralement. Longue balade dans les rues tant que la calme y règne encore pour quelques heures, les habitants profitent eux aussi de cette tranquilité qui leur sera volée dans quelques heures au moment de la métamorphose des rues en bazar à touristes.
La Canée, Hania la douce. Les turcs, les byzantins et les vénitiens l'ont tour à tour rêvée, approchée, apprivoisée, tous l'ont aimée, y laissant leur empreinte. Les turcs ont rajouté des minarets aux églises orthodoxes, les vénitiens ont rythmé le port par la construction d'entrepôts, les byzantins y ont érigé des palais. Hania est un écrin de douceur suave, de charme séduisant et languissant, de beauté à découvrir aux heures les plus matinales. Ces instants où les hirondelles jouent avec les flèches des minarets, où les bougainvilliers boivent délicatement l'eau sur leurs pétales, ces moments où les balcons, les persiennes, les volets et les fenêtres sont ouverts pour laisser passer la brise marine dans les maisons, ces heures où les rues résonnent des conversations de tous les jours entre voisins.
le port et la mosquée
Le quartier turc est un dédale compliqué de ruelles abritant de beaux jardins exotiques, des murs jaunes aux portes bleues, et aussi les ruines des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Les habitants de la ville ont su tirer "profit" de ces vestiges en y établissant des jardins, des terrasses pour les restaurants, les chats des terrains de chasse et de sieste, couvrant l'ensemble de nostalgie.
Partout des petites chapelles que nous parcourons comme les pages d'un livre. Elles sont toutes couvertes de bougies et d'icônes.
Le port est fermé par un phare de pierre blanche qui se pare d'une lumière dorée le soir tombé.
Ce jour là, nous passerons notre temps à battre le pavé nonchalamment, allant d'un bout du port à l'autre, du quartier turc au quartier de la vieille ville, saluant les gens devant leurs maisons, nous arrêtant admirer l'architecture du marché en forme de croix carrée, pour finalement aller prendre un peu de repos dans notre chambre pour une sieste.
le vent danse et s'invite sous les rideaux des portes...
La journé s'achève dans un restaurant conseillé par Noria, la gérante de la pension, alors que nous la trouvons à méditer durement sur ses livres et dictionnaires anglo-grecs... "C'est difficile d'apprendre le grec ? Oh my God yes !!!"
C'est dans d'anciens bains turcs que nous nous régalerons de saveurs crétoises et turques ce soir.
MERCREDI 1er JUILLET
Lever de bonne heure ce matin encore pour se perdre encore un peu plus et badauder sur tout, sur rien...
Bien sûr, nous ne pourrons quitter la Crête sans ramener de l'huile d'olives, que nous avons mis à toutes les sauces le long de nos préparations de pâtes au réchaud et autres salades... C'est chose faite chez une voisine-copine de Noria qui tient un magasin de produits à base d'olives. Elle nous dévoile quelques secrets et nous repartons avec 3 bidons d'huile (il en faut pour les mamans forcément...) et une bouteille d'huile semie précieuse, les olives sont broyées dans un récipient en pierre. Nous achetons l'huile communément employée en Crête pour la cuisine de tous les jours.
Et puis il faut se rendre à l'évidence, les valises sont là, gisant dans un tas de vêtements, tente, duvet, maillots de bain et chaussures de randonnée, il va bien falloir s'y mettre, ranger tout ça, nous reprenons l'avion demain...
Nous passons notre dernière soirée en Crête, forts de belles images, de belles rencontres, de belles balades et de belles couleurs. Nous nous arrêtons sur le port pour regarder ce que des centaines de gens regardent à cette heure ci : le coucher de soleil sur le phare...
JEUDI 2 JUILLET
Nous partons après un dernier petit déjeuner sur le port. Deux heures de route nous séparent de l'aéroport de Héraklion, ce qui nous replonge dans les odeurs et les paysages que nous avons adorés, parcourus ces deux dernières semaines, qui seront passées bien vite, comme toutes les bonnes choses...
L'avion décolle, un dernier regard sur la Crête qui s'éloigne et finit par se confondre avec le ciel et la mer. Mais bon, il paraît qu'il fait beau à Paris, malgrè quelques passages pluvieux...
C'est dans d'anciens bains turcs que nous nous régalerons de saveurs crétoises et turques ce soir.
MERCREDI 1er JUILLET
Lever de bonne heure ce matin encore pour se perdre encore un peu plus et badauder sur tout, sur rien...
Bien sûr, nous ne pourrons quitter la Crête sans ramener de l'huile d'olives, que nous avons mis à toutes les sauces le long de nos préparations de pâtes au réchaud et autres salades... C'est chose faite chez une voisine-copine de Noria qui tient un magasin de produits à base d'olives. Elle nous dévoile quelques secrets et nous repartons avec 3 bidons d'huile (il en faut pour les mamans forcément...) et une bouteille d'huile semie précieuse, les olives sont broyées dans un récipient en pierre. Nous achetons l'huile communément employée en Crête pour la cuisine de tous les jours.
Et puis il faut se rendre à l'évidence, les valises sont là, gisant dans un tas de vêtements, tente, duvet, maillots de bain et chaussures de randonnée, il va bien falloir s'y mettre, ranger tout ça, nous reprenons l'avion demain...
Nous passons notre dernière soirée en Crête, forts de belles images, de belles rencontres, de belles balades et de belles couleurs. Nous nous arrêtons sur le port pour regarder ce que des centaines de gens regardent à cette heure ci : le coucher de soleil sur le phare...
JEUDI 2 JUILLET
Nous partons après un dernier petit déjeuner sur le port. Deux heures de route nous séparent de l'aéroport de Héraklion, ce qui nous replonge dans les odeurs et les paysages que nous avons adorés, parcourus ces deux dernières semaines, qui seront passées bien vite, comme toutes les bonnes choses...
L'avion décolle, un dernier regard sur la Crête qui s'éloigne et finit par se confondre avec le ciel et la mer. Mais bon, il paraît qu'il fait beau à Paris, malgrè quelques passages pluvieux...